Déçus, 150 employés municipaux investissent la mairie d’Alençon

Publié le par NPA61

Pour protester contre « l’absence de communication et de transparence » mais aussi réclamer une revalorisation des bas salaires, environ 150 employés de la mairie et de la communauté urbaine d’Alençon se sont rassemblés, à 11 h 10, devant l’hôtel de Ville. La CGT et la CFTC réclament depuis plusieurs mois d’être reçus par le maire, le socialiste Joaquim Pueyo. Les manifestants ont scandé son nom mais l’élu n’était pas en mairie ce matin. Déçus, ils sont rentrés dans le calme dans la mairie puis ont investi la salle du conseil municipal. Le maire-adjoint Gérard Lurçon, en charge du personnel, est venu à leur rencontre. Après une demi-heure d’échanges plutôt tendus, les employés ont quitté la salle. Leurs représentants syndicaux doivent revoir Gérard Lurçon cet après-midi.

Site internet de Ouest-France

20-octobre-alto-et-ville-007.JPGPrésente lors de ce rassemblement, j'ai apporté mon soutien, en tant que conseillère municipale du NPA à la lutte des salariés, pour la résorption de la précarité, la réduction des inégalités de salaires entre catégorie A et C et donc l'augmentation des salaires les plus bas, contre le régime indemnitaire voté sous la droite (et voté par la gauche PS-PC alors dans l'opposition). J'ai rappelé que la réorganisation des services, dénocée comme non transparente est la conséquence du vote par le conseil municipal, il y a quelques mois, d'une étude donnée à un cabinet privé. L'ensemble de la majorité PS-PC l'avait voté, sans aucune réaction d'aucun de ses composantes politiques.  J'avais donc voté contre, dénonçant le gaspillage des fonds publics pour un cabinet privé, alors que la réorganisation des services, si elle était décidée, devrait résulter d'une véritable concertation avec les salariés et leurs représentants syndicaux, pour améliorer les servives rendus à la population et améliorer les conditions de travail des salariés. Il semblerait que, comme je l'avais craint, ceci n'entraîne des effets contraires (il suffisait de décripter les termes des objectifs que se fixait cette étude).

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Quant au malaise des salariés évoqué lors de cette manifestation, il couvait depuis une certain temps comme je l'avais mentionné encore récemment lors d'un conseil muncipal. Malaise que je n'avais donc pas inventé, contrairement à ce que m'avait répondu le maire. 

Visiblement la gauche libérale et gestionnaire, quand elle est aux affaires n'a rien à envier à certaines pratiques de la droite!

Christine Coulon

Publié dans Comité d'Alençon

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