Société nucléaire, société policière.

Publié le par NPA61

16 militant-e-s de Greenpeace ont occupé hier le chantier EPR de Flamanville pour réclamer son arrêt immédiat ainsi que celui de Penly. Les violences policières dont ils ont été victimes et qui ont fait 4 blessés sont inadmissibles. Elles illustrent bien la collusion entre les pouvoirs publics et l'industrie nucléaire française.
Cette action s’est déroulée alors que Nicolas Sarkozy poursuit sa campagne pro-nucléaire, se rendant à Gravelines pour y clamer sa confiance dans cette industrie qui provoque des ravages humains et environnementaux irrémédiables en ce moment même au Japon. Il continue de refuser un moratoire malgré l'échec cuisant de la simulation d’évacuation ayant eu lieu en janvier dernier sur le site, permettant la prise en charge de seulement 160 personnes sur les 3000 prévues sur un périmètre ridicule de 2 kilomètres autour de la centrale!

Le refus de Greenpeace de participer à la dernière idée "géniale" de Sarkozy, un Grenelle de l'énergie pour compléter la mascarade du Grenelle de l'environnement, n’est peut-être pas étranger à la décision de présenter immédiatement ses militant-e-s devant la justice pour entrave à l’exercice de la liberté de travail, opposition aux travaux d’utilité publique et, mise en danger de la vie d’autrui (celle des forces de l’ordre qui ont dû aller chercher les militants dans les grues du chantier).

Le NPA apporte son soutien à ces militant-e-s et à leur renvendication de sortie du nucléaire. Il y a urgence à abandonner cette production coûteuse et polluante pour plusieurs générations, comme il y a urgence à amorcer une transition énergétique globale permettant de lutter contre le changement climatique.
C'est pourquoi le NPA milite pour une décision de sortie du nucléaire en moins de 10 ans.

Publié dans NPA de l'Orne

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