Quand Faurecia se sert de la crise pour licencier !

Publié le par NPA61

Après avoir jeté plus de 300 intérimaires, Faurecia entend supprimer 271 emplois sur Flers.
Les futurs départs en retraites ne devraient pas être remplacés non plus . Et combien d’autres emplois seront supprimés dans les entreprises sous-traitantes dépendantes de Faurecia ?

Faurecia se sert de la crise financière et économique pour justifier ces suppressions d’emplois alors qu’elle continue à délocaliser plein pot depuis des années, en Pologne, en Chine et en république Tchèque «où ses clients constructeurs automobiles se développent actuellement. Afin de répondre aux exigences de proximité, de qualité et de compétitivité des constructeurs »comme elle le dit elle même. Et en Allemagne , au Maroc et au Portugal maintenant . Les lignes de productions devant assurer le futur de Faurecia sur Flers devraient partir en Pologne bientôt .

D’autres suppressions d’emplois sont-elles prévues dans les mois qui viennent ? Les salariés trinquent, victimes de la stratégie lamentable d’un groupe qui restructure pour conserver intacte sa trésorerie, ses marges et ses bénéfices, alors que les sites de Flers sont ceux qui ont rapporté le plus de bénéfices en France ces dernières années, où seuls les emplois des salariés servent de variable d’ajustement.

Faurecia se fiche des conséquences pour les familles des salariés, comme pour la population locale, de la perte des ces emplois et laisse à la collectivité le soin de réparer les dégâts. Toutes les collectivités et élus locaux (ville de Flers, CAPF, conseil départemental et régional) s’étaient réjouis du Projet Mécapolis et ont tout fait pour apporter à son développement des aides directes et indirectes comme n’importe quels libéraux , sans pour autant exiger, en contre partie, des garanties en terme d’emploi. Mécapolis devait assurer le futur des salariés de Faurecia localement , tel n’est pas le cas! Madame Bassot avait annoncé 2000 emplois sur le site de Mécapolis , qu’en est-il maintenant ? Que compte faire les élus politiques, à part verser des larmes de crocodiles sur une situation qu’ils n’ignoraient pas non plus ? Vont-ils exiger le remboursement des toutes les aides dont Faurecia a profité ? Il faut empêcher que les outils de production s’en aillent dans d’autres pays et imposer à Faurecia l’annulation de ces licenciements, par la mobilisation des salariés aidés par la population locale ,et exiger que les élus politiques prennent leurs responsabilités.

Au delà on ne peut faire confiance à aucun dirigeant d’entreprises , dans le cadre de l’économie de marché. Ils feront toujours passer leurs profits avant les besoins de la collectivité , c’est aux salariés de construire une alternative à ce système économique capitaliste qui détruit le présent et l’avenir de millions de personnes.

Communiqué de presse du comité NPA61 et du NPA de Flers

Publié dans Comité de Flers

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article